samedi 26 mars 2011

Lazarus A.D: Black Rivers Flow


Une baffe monumentale, énorme, monstrueux, le renouveau du Thrash!!!!
C'est comme cela que j'aurais aimé commencer à vous parler du deuxième album de Lazarus A.D...
J'avais adoré le premier album, le bien nommé The Onslaught, sorti en 2009 (pour la réédition), c'était frais, direct, ça envoyait, 10 chansons pour autant de pains dans la gueule, du thrash old school, certes, mais avec cette petite touche de modernité bienvenue, un peu la relève d'Exodus en quelque sorte.
The Onslaught mettait la barre très haut pour un premier album, et force est de constater que cette barre était bien trop haute pour les p'tits gars du Wisconsin.
Pas de suspens, donc, ce Dark Rivers Flow est raté.
Premier titre, American Dreams, et d'emblée, ça ne sent pas très bon, non pas que le titre soit totalement mauvais, mais ce qui choque le plus, c'est la nouvelle orientation du groupe, beaucoup plus groovy, beaucoup plus Metalcoré...
Première constatation, Lazarus n'est plus un groupe de retro-thrash, et ça fait mal.
Le problème de ce premier titre, c'est qu'il aurait été génial sur un album de Shadow Falls ou de All that Remains, ou n'importe quel groupe de metalcore américain en fait.
Notons également le chant clair absolument dégueulasse sur le refrain...
Aaaaah ben oui, parce que maintenant ils nous pondent des refrains en chant clair, problème, ils sont ultra téléphonés, stéréotypés, sans intérêt, médiocres. (yep, tout ça à la fois)
Ensuite, le "single" de l'album The Ultimate Sacrifice, avec son refrain tout aussi lamentable.
Certes ça groove bien, poliment, et ça ressemble quand même vachement à du Pantera, surtout son riff final. (ouais, on dirait Walk).
The Song prevails est ultra direct, presque punk, mais assez quelconque.
Ensuite vient le titre éponyme, et franchement, je commence à en avoir marre d'écouter ce disque, une fois de plus, le refrain est minable et on se croirait dans un album de Trivium.
Cet album est... quelconque.
Tout n'est pas mauvais loin de là, Eternal vengeance, Light a city sont assez corrects, mais dans l'ensemble, tout transpire le déjà entendu.
Alors attention, tout n'est pas à jeter, loin de là, techniquement, c'est parfait, les solos sont énormes, et c'est bien le point fort du disque.
Ce Black River Flow n'est pas nul, il est même parfois plaisant à écouter, il est juste banal.
Car à force d'emprunter à droite à gauche, à Pantera, Trivium, Shadows Falls, Lazarus a un peu perdu de son identité Thrash, et là réside la grande déception de ce disque.
Bien sûr, j'ai parfois pris du plaisir avec ce disque, les gars savent jouer, mais semblent incapable d'écrire un refrain correct, la palme de la médiocrité du refrain à la Shadow falls revenant a Casting Forward, celui de Through your eyes n'étant pas loin derrière.
Je me demande si les types ne se sont pas rendu-compte que finalement, ils n'arriveraient jamais à faire mieux que The Onslaught, et ont donc décidé d'emprunter une autre voie.
Le problème, c'est que pour moi, ils se sont plantés en beauté.
Donc voilà, cet album est profondément décevant, certes, c'est bien joué, ça reste direct et rentre-dedans, les solos sont géniaux, mais cette orientation Metalcore me reste en travers de la gorge.
Ce Black Rivers Flow est donc un produit agréable à l'écoute, mais assez quelconque et banal finalement.
Un peu comme un charme rompu, le prince redevient un crapaud, et Lazarus AD ne confirme pas tout le potentiel qu'il laissait entrevoir sur The Onslaught.
Une déception.
2.5/5

mercredi 16 mars 2011

The Haunted: Unseen


Quelque part, je dois être un peu masochiste...
En effet, j'avais déjà exprimé ma déception après l'écoute des 2 premiers titres du nouveau The Haunted, No Ghost et Disappear, je m'étais même dit que je n'écouterai pas l'album, et pourtant...
Le disque était en streaming sur un blog quelconque, alors je me suis lancé, je l'ai écouté, une première fois, et même une seconde, afin d'être sûr de moi; Il n'y a désormais plus de doute, The Haunted vient de tout pulvériser en terme de médiocrité et de banalité.
Un truc que je n'ai jamais compris avec The Haunted, c'est la réaction des gens à chaque sortie, toujours encensé par la critique, malgré des albums plus que douteux.
Certes, j'ai adoré The Haunted, même si le terme adorer est un peu fort, mais voilà, The Haunted envoyait du lourd, ça ne prenait pas la tête, après tout, il y a quand même des gars d'At the Gates dans ce groupe.
Ok, le virage mélodique pris par le groupe m'avait bien refroidi, mais ce n'est pas le changement qui me gênait, c'est surtout cette incapacité à composer de bonnes chansons, et à sortir de bons riffs, The Haunted devenait ce groupe un peu perdu, le cul entre 2 chaises, entre mélodicité et agressivité, incapable de trouver la bonne formule.
Alors, ce Unseen?
The Haunted a donc définitivement fait son choix, adieu le Thrash, et plongeon définitif dans une sorte de gloubi-goulba metalcore-emo-neo-rock-alternatif...
Pas de problème, The Haunted évolue et semble désormais n'écrire des chansons que pour se faire plaisir, sans se soucier des autres, c'est tout à leur honneur.

L'album commence par Never Better, qui démarre plutôt bien, malgré son riff bidon déjà entendu 3000fois, et là c'est le drame, Dolving déboule et donne une coloration neo-metal très désagréable.
Un premier titre assez médiocre, impression confirmée par le suivant, No ghost, qui malgré son groove n'en demeure pas moins ultra convenu, avec un riff qui tourne en rond.
Troisième titre, Catch 22, qui lui est entièrement un titre de neo bien moisi...
J'arrête donc la chronique titre par titre, ça va m'ennuyer de dire toujours la même chose.
Cet album est une grosse daube sans saveur, sans âme, sans couilles, sans rien...
On pourrait tenter de sauver la prestation de Dolving, qui prouve ici qu'il est un putain de chanteur de... Rock Emo.
On pourrait aussi dire que The Haunted à au moins le mérite de proposer un truc original, avec sa propre personnalité, mais c'est tout le contraire en fait, tant les gars bouffent à tous les râteliers, en empruntant des éléments à droite à gauche, et en étant incapable d'en faire un truc correct.
Alors ouais, en écoutant Unseen, on pense à Tool, Corrosion of Conformity, Clutch, Chevelle, et même parfois on se croirait chez Foo Fighter, tant l'ensemble apparaît totalement inoffensif.
Mais au milieu de ce marasme, où est passé The Haunted?
J'ai cherché, je ne l'ai pas trouvé, les gars ont disparu dans ce bourbier aseptisé, qui sent le rock emo, les refrains neo metal et les riffs d'une platitude absolue, Jansen et Björler se contentant de recycler leur vieux stock de riffs que t'as déjà écouté plein de fois avant, un travail bien médiocre. (D'un autre côté, ce manque d'originalité des guitares est bien la seule chose permettant de se souvenir qu'on est en train d'écouter The Haunted)
C'est fade, c'est un pur produit de consommation courante, c'est de la soupe sans saveur.
Putain, mais c'est d'la merde!! (désolé, cri du coeur...)
Ok, si vous aimez le metalcore gentil, le neo, le rock emo, et le metal passe partout qui ne contient aucune trace d'agression sonore, ce Unseen est fait pour vous, et je suis presque sûr que dans les semaines qui suivent, on pourra lire dans la presse ou les sites spécialisés que cet album est un putain de chef d'oeuvre, l'un des disque majeur de l'année, comme d'habitude quand il s'agit de The haunted, bien sûr, les hardcore fans de Dolving vont hurler au génie et se masturber sur sa "performance" pendant des semaines...
Pour moi, ce n'est que de la vulgaire soupe, ouais, vulgaire est le bon terme.
C'est donc la fin de ma relation avec The Haunted, bonne route les gars, ce sera sans moi.
Chacun son truc, mais ce The Haunted là, je vous le laisse.

0.5/5
(Et je suis généreux dans ma notation)

samedi 12 mars 2011

Mercenary - Metamorphosis

Rarement un album n'aura aussi mal porté son nom que ce dernier essai des danois de Mercenary, le 6ème.
A moins que cette métamorphose ne fasse référence à cet énième changement de Line-up, la moitié du groupe s'étant barré/fait viré, du premier album ne restant plus que le guitariste Jakob Mølbjerg.
Communiqué du groupe: "we no longer share the same vision and enthusiasm about the direction and the future of the band"
Bon, ok, divergences musicales, comme d'habitude...
Exit donc l'excellent chanteur Mikkel Sandager, ce qui me semblait être un putain de coup dur pour le groupe tant il était très bon sur l'album précedent Architect of Lies.
Nouveau batteur, et... pas de nouveau chanteur ni de clavieriste?
En effet, le chant clair sera donc repris par le Bassiste/Hurleur de service, René Pedersen.
J'avoue, je ne le sentais pas trop ce coup là, mais pourquoi pas.
Le guitariste Martin Buus prenant en charge les claviers.
Ok, le groupe passe de 6 à 4 membres, à voir ce que ça donne...

lundi 7 mars 2011

Ulcerate: The Destroyers Of All


Y'a des jours comme ça, où on écoute un album un peu par hasard, on ne s'attend à rien, juste un album de Death Metal de plus, et on prend une baffe monumentale en pleine gueule!
C'est le cas du dernier Ulcerate, the destroyers of all.
7 titres pour 50minutes, mais en fait, plutôt un seul, tant l'ensemble est homogène.
Cet album est un bloc, massif, indestructible, qui vous écrase totalement, une machine que rien n'arrête et qui vous lacère le corps et l'âme.
Violent, brutal, labyrinthique, apocalyptique, dévastateur, Ulcerate est à la croisé des chemins, d'un côté le Brutal death d'Immolation ou Suffocation, d'un autre les groupes de post-métal comme Neurosis (dans l'esprit tout du moins), sans oublier certaines influences propres au Black, en somme une version death metal de Deathspell Omega, pour le côté oppressant et malsain.
Ulcerate déborde de haine et de désespoir, défonce tout sur son passage, mais n'en oublie pas son sens de la mélodie, dissonante, riffs labyrinthiques, parfois torturés, parfois dévastateurs, et cette batterie de Jamie Saint Merat, implacable.
Ulcerate n'a pas que composé un putain d'album, mais l'hymne de la fin du monde, désespéré, d'une profondeur inouïe.
Alors oui, je ne suis clairement pas objectif en ce qui concerne ce disque, qui frôle la perfection.
Un défaut pour certains, peut être, sa longueur, l'écoute s’avérer épuisante, je l'admets, mais longueur ne signifie pas ennui.
The Destroyers of All est donc une sorte de voyage dont on ne ressort pas indemne, une plongée dans les ténèbres, dans un monde en ruine, Ulcerate repousse les limites du brutal death.
Brutal et dérangeant, un putain de disque, une des sorties majeures de 2011.

5/5
(Note réelle 4/5, mais je n'ai pas envie d'être objectif)

samedi 5 mars 2011

[Série TV] The Walking Dead


A la base, j'ai une tendresse toute particulière pour les trucs avec des zombies, ben ouais, j'ai des goûts de merde, alors un bon vieux navet avec des zombies me permet souvent de passer un agréable moment.
Alors quand j'apprends Qu'AMC prépare une série avec des zombies, j'en ai salivé d'avance.
Après tout, la chaîne m'avait habitué à des séries de qualité, surtout le brillant Breaking Bad, et aussi Mad Men, que toute la planète vénère et que je trouve à chier (j'y reviendrai peut être un jour)
Bref, il parait que The Walking Dead est l'adaptation d'un Comic culte, que je n'ai pas lu, et que je ne lirai jamais, et vu le niveau de médiocrité atteint par la série, je n'en ai pas envie.

Donc voilà, Rick Grimes, sheriff d'une petite ville est blessé par balle et plongé dans le coma, il se réveille seul dans sa chambre d’hôpital, et pas de bol, c'est un peu la fin du monde et il est entouré de Zombies.
Son but dans la vie, survivre et retrouvé sa femme et son fils.
Louable intention.
Aïe, ça commence comme 28 jours plus tard, mais bon, comme tout à déjà était fait en matière de zombies, fallait bien trouver un point de départ.
C'est partie pour de l'action, des morts, du sang.... Ah ben non en fait.
Ce bon vieux Rick rencontre un type et son fils qui eux aussi tente de survivre dans la ville.
un peu de bla-bla plus tard (ouin, ma femme est un zombie, moi faut que je retrouve ma famille) Rick se casse à Atlanta ou il semble qu'il y ait un camp de réfugiés.
Pourquoi pas, on aura peut être droit à un peu d'action là-bas...
Pendant ce temps, on apprends qu'un petit groupe de survivants vit dans un petit camp au milieu de la campagne, et que la femme de Rick se tape son adjoint.
C'est con...
Arrivée à Atlanta, plein de zombies et un Rick surarmé, ça va chier!!!!!!!!!!
Raté!
Rick perd ses armes, se planque comme une merde dans un tank et entend un message à la radio.
Hey you, dumbass. Yeah, you in the tank, Cozy in there?

Putain, on peut dire que globalement ce premier épisode me laisse un peu sur ma faim, tant on s'ennui grave.
Mais bon, y'a encore 5 épisodes derrière, y'a encore le temps pour faire parler la poudre, après tout faut bien installer l'histoire toussa...
Encore raté!!!!!
Par la suite, à Atlanta, Rick rencontre des survivants, issu du camp précédemment mentionné, en mission shopping en ville.
Bien sur, dans le groupe, y'a un méchant qui fait chier en ouvrant tout le temps sa gueule, et Rick lui met une branlée.
Si Rick pouvait se réveiller et casser du zombie aussi, ça me ferait plaisir... mais non.
Bon, après un plan astucieux, Rick et les survivants arrivent a se sauver et se cassent d'Atlanta, en laissant le méchant Redneck bloqué sur le toit du centre commercial.
Un magasin avec des zombies, un vieux bon souvenir de chez Romero, mais sauf que là, on se fait grave chier.
Retour au camp, bla-bla, Rick retrouve sa femme, bla-bla, ennui....

Donc voilà, The Walkind Dead promettait beaucoup, mais n'est qu'une énorme déception.
Certes, il y a bien l'attaque du camp par les zombies, mais en 6 épisodes, ça fait peu d'adrénaline...
Dans l'ensemble, TWD est une série assez bavarde et chiante, il n'y a pas d'autres mots.
Les zombies ne sont finalement rien de plus qu'un prétexte pour une analyse foireuse des rapports humains, avec sa psychologie de bazar, totalement superficielle.
Bon, il se passe bien quelques trucs dans les épisodes suivants, mais pas de grosses surprises, pas de scènes marquantes, juste une histoire qui s'enlise dans l'ennui, une rencontre a Atlanta avec un gang de méchants latino qui s'avère être finalement aussi gentil que des bisounours, l'attaque du camp par les zombies, et... rien.
Juste quelques problèmes relationnels entre les survivants, parce que bon, vivre au milieu des zombies, c'est stressant, je l'admet, et aussi la gestion du deuil, parce que voir amis ou membres de sa familles se transformer en zombie, c'est dur à vivre...
Dans le dernier épisode, on se dit qu'il va se passer un truc, ils arrivent enfin au centre du CDC, à défaut d'action, enfin, on va avoir des réponses, l'explication du pourquoi du comment des zombies, mais même ça n'est qu'un pétard mouillé.

Ok, le parti pris de la série est de faire un truc intelligent et grand public avec des zombies, mais je me pose une question? Pourquoi????
Peut-on faire un truc comme ça avec des zombies?
Ce que j'aime dans les films de zombies, c'est que globalement, ils sont courts, cons et fun.
Certes, à chaque fois, on a droit a une métaphore pourrie, dénonçant la société de consommation, les médias, la bêtise humaine, et ça s'arrête là, c'est basique et volontairement inutile.
The Walking dead traîne donc en longueur, avec ses moments où il ne se passe rien du tout, ses petits pétards mouillés et ses discussions qui n'en finissent pas.
Pourtant, il est possible de faire une série correcte avec des zombies, comme la britannique Dead Set, 5 épisodes rondement menés, qui malgré ses nombreux défauts étaient tout à fait regardable, une histoire simple, et la traditionnelle métaphore dénonçant cette fois ci les média et la télé réalité, au moins on ne s'y emmerdait pas.

Voilà, The Walking Dead est une grosse déception, c'est bavard, ça ne parle pour ne rien dire, c'est chiant, laborieux, vide...
Poubelle!

[Série TV] Lost Girl


Je me demande encore ce qui m'est passé par la tête quand je me suis dit "tiens, et si je matais cette série".
Peut être parce que ça semblait plutôt fun à la base.
En gros, la série suit Bo, une succube bissexuelle adoptée et élevée par une famille normale, et qui a dû fuir quand elle s'est rendu compte de son état et de ses capacités, parce que bon, personne ne lui a dit ce qu'elle était, et que tuer des gens en batifolant avec eux, clairement, y'a de quoi flipper.
Donc voilà, Bo est serveuse et un soir, en se nourissant d'un type, elle rencontre une jeune fille, Kensi, qui allait se faire violer par le type en question, tue le gars, sauve la fille, et la ramène chez elle, trop sympa Bo.
Et ensuite? bo se fait interrogé par un flic, genre caricature de bad boy moisie, un loup-garou, et son co-équipier black, un(e) sirène. (ouais, y'a des mecs sirènes)
Bo apprend donc qu'elle est une Fae, une sorte de créature surnaturelle, et qu'elle n'est pas seule, vu qu'il y a pleins de Fae différents qui vivent parmi les humains.
Le monde des Fae se divise donc en 2 catégories, Light Fae et Dark Fae, ben ouais, y'a les méchants et les gentils, comme ça c'est plus simple.
Donc voilà, Bo n'est dans aucun clan, et doit choisir, elle se fait donc enlever afin de subir un test.
Si elle survit, elle devra choisir son clan.
Bien sûr, un peu aidé par Kensi, Bo réussit à buter les 2 bestioles, au cours de 2 "combats" assez minables, et enfin, va devoir faire son choix...
"Noooooooon je choisit le clan des humains!!!!!"
Ah ben merde, les chefs des 2 clans n'avaient surement pas prévu cette possibilité, et du coup, ils ne font... rien. (sic)
Tout ça pour ça?
Ben ouais, Bo se retrouve donc libre de faire ce qu'elle veut, et ça ne semble gêner personne dans les 2 camps.
Bo est donc libre et veut retrouver ses parents, pour savoir pourquoi ils l'ont abandonné, et se lance dans une sorte d'agence de détective privée avec Kensi, qui en moins d'un épisode, est devenue sa meilleure amis pour la vie. (c'est tout meugnon tout plein)

Ouf, putain de scénario à la con!
Bon, c'est parti pour les aventures de Bo la succube et de sa sidekick humaine Kensi.
Globalement, les épisodes sont assez classiques, Bo doit résoudre une affaire, qui concerne toujours un Fae, ce qui va donc l'aider à progresser dans sa connaissance du monde des Fae et dans la recherche de sa mère.
Et bien sûr, on aura droit à une histoire d'amour entre Bo et Dyson le flic loup-garou.

En fait, ça aurait pu être correct, mais en fait, non.
La faute à des scénarios très faibles, des dialogues risibles, une évolution de l'histoire totalement incohérente, et des acteurs mauvais.
Bo est supposé n'être dans aucun camp, mais tous ses potes sont des light Fae qui vont l'aider dans ses enquêtes, les 2 flics, Trick le patron du bar Fae de la ville, et la doctoresse humaine des light fae.
Ils sont sympa quand même...
Et ce sera comme ça tout au long des 13 épisodes de cette première saison.
Certes, le background des Fae sera un peu approfondi, Bo rencontrera sa mère, mais de manière chaotique.
L'histoire avance par à-coups, sans cohérence particulière, avec ses rebondissements ultra-prévisibles, Dyson passant son temps à sauver Bo, au moins une fois par épisode.
Je passe sur les effets spéciaux assez ratés, mais bon, vu le côté cheap de la série, il ne fallait pas s'attendre à des miracles, car oui, c'est tourné à l'économie, et ça se voit.
Les quelques scènes de combats sont pour la plupart assez nulles, et ne permettent pas de remonter le niveau d'ensemble.
La série est un peu au croisement de plusieurs genres, action, enquête, fantastique, saupoudré de quelques scènes sexy (ben ouais, à la base, y'a quand même une succube bonasse qui doit se taper des types pour se nourrir de leur énergie hein), mais fatalement, quand on a pas de ligne directrice, tout part en vrille et glisse vers le n'importe quoi.
Le personnage de Kensi tente d'apporter un peu de folie et de comédie à l'ensemble, y arrive parfois, pas souvent, mais elle n'est pas aidé par des dialogues aux limites du ridicule.

Conclusion: incohérent, cheap, prévisible, ces 3 mots sont ce qui qualifie le mieux ce Lost Girl.
Une série qui tente de surfer sur le succès relatif des séries fantastiques américaines actuelles plutôt basées sur des vampires (Lost Girl est canadien), mais qui se vautre lamentablement.
Enfin bon, il semble que la série ait bien fonctionné, puisqu'une deuxième saison est en chantier.
Ce sera sans moi...
Lost girl aurait pu être une série B correcte et agréable, mais les faiblesses du scénario la plombent complètement.
A éviter, donc.

mardi 1 mars 2011

Burzum: Fallen

"Hey batard! t'as écouté le nouveau Burzum?"
C'est par ces quelques mots que j'appris que Burzum sortait un nouvel album en 2011.
Moins d'un an après Belus? on peut dire que cet abruti ne perd pas de temps depuis sa sortie de prison.
Je me suis donc procuré ce disque, enfin bon, je l'ai téléchargé, parce que faut pas déconner, je ne suis pas l'aide sociale norvégienne, ce n'est pas à moi de financer la réinsertion d'un ancien taulard.
(Cherchez pas, c'est la meilleure excuse au monde pour télécharger un disque)
Et surtout, vue ma relation houleuse avec la discographie de Varg Vikernes, je me voyais mal acheter ça, et puis je ne préfère pas parler de l'idéologie du personnage...

Donc voilà, Varg est sorti de prison, et se remet donc naturellement au black metal à l'ancienne, de la période pré-1995, en oubliant les disques lamentables d'ambient à la con composés en taule.
Belus était, dans l'ensemble, une bonne surprise, mais sans grand intérêt.
On y retrouvait la patte Burzum, les riffs glaciaux, hypnotiques, qui tournent en boucle, et les ambiances assez glauques, mais finalement, un album qui n'apportait rien du tout, peu inspiré et limite chiant, et ce sentiment d'avoir déjà entendu ça des milliers de fois avant...
Et donc Fallen? c'est pareil!
Enfin... pas tout à fait.
Ce qui choque, c'est la production, beaucoup plus Raw que sur Belus (qui était quand même bien pourrie), et donnant un côté plus agressif à l'ensemble.
ça tabasse plus, et dans le vide, tellement tout est convenu et prévisible.
Le meurtrier d'Øystein Aarseth semble suivre son cahier des charges tranquillement, avec une émotion de façade, tant tout semble sonner faux.
Ok, c'est Burzum, il fait donc du Burzum, point barre, mais cet album en pilotage automatique du début à la fin m'ennui au plus haut point.
Certes, les fans vont adorer et crier au génie, en chialant devant "ces atmosphères et ses riffs répétitifs très introspectifs, ses choeurs de toute beauté, ces ambiances païennes et forestières..."
(Je peux concevoir qu'on puisse penser ça de ce disque, après tout, tout est question de sensibilité)
Mais aucunes des chansons de ce disque ne me touchent...
Je me demande ce à quoi je m'attendais en écoutant ce truc, une révolution dans le Black Metal?
Venant de Burzum, surement pas.
Que représente Burzum en 2011?
Au mieux un vieux truc rétro qui traîne dans le salon et dont on a pas le coeur de se débarrasser, parce qu'il rappelle quelques souvenirs, il est clair que l'age d'or de Burzum (et du black metal) est loin derrière lui, avec Hvis Lyset Tar Oss ou Det Som Engang Var, dans la première moitié des années 90.
Tout ça me fait penser à Arckanum, lui aussi est mythique pour son oeuvre passé, et dont le dernier album est aussi inutile que l'oeuvre actuelle de Varg.
Difficile de donner un avis définitif à tout ça, et surtout une note.
Certains vont adorer, d'autres détester, moi je n'ai pas choisi mon camp, je m'en fous complètement, tant j'ai du mal a voir l'intérêt de cet album.
Burzum évolue dans des sphères ou tout a déjà été dit ou fait, et clairement, si on fait abstraction de cette donnée, l'album est bon, sinon, c'est juste l'album d'un vieux qui radote...
Au moins, ce Fallen et meilleur que le précédent, c'est déjà ça.
0.5/5 ou 4/5